Expositions


Exposition actuelle

Vernissage le Vendredi 12 décembre 2025 à 19h
Exposition visible samedi 13 et dimanche 14 décembre 2025 de 10h à 19h
Exposition collective :
Patrice Dion
Philippe Grollier
Jessica Tara Bentley
Guillaume Rivière
Jacques Sierpinski

Jessica Tara Bentley & Guillaume Rivière exposeront notamment à la parfumerie une partie de leur projet à quatre mains Extraits botaniques, mêlant deux techniques autour d’un même sujet. 
Le cyanotype botanique pour Jessica et la photographie nocturne pour Guillaume.
Ce projet d’herbier mené en commun a été réalisé dans dans différents espaces de conservation botanique et a donné lieu à une exposition à
l’Université de Bretagne Occidentale /Brest lors du festival Ressac Art & Science .
Un florilège de petits formats issus de diverses séries (La traque, Faille temporelle), ainsi que des cartes postales seront disponibles. 


Jessica Tara Bentley est une artiste plasticienne pluridisciplinaire franco britannique. Elle s’exprime, selon le sujet choisi, avec différentes techniques : collage, dessin, installation, gravure, mosaïque…
Elle crée des œuvres sur différents supports (kimonos de papier, cyanotype, tissu…) abordant la relation complexe entre l’homme et la nature, le rôle et la responsabilité de l’humain face aux questions environnementales.
Jessica vit et travaille dans le Tarn.



Guillaume Rivière

, photographe indépendant établi à Toulouse, couvre des sujets ayant trait à l’environnement et à l’écologie. Il a collaboré à des ouvrages dans lesquels il livre des portraits réalisés en immersion ou consacrés à la nature aux éditions Mame et Terre vivante et vient de sortir « La nuit des plantes, dans le jardin de Gilles Clément » aux Éditions Keribus

Patrice Dion

Comme une géographie de l’instant, il jardine et photographie l’humain, les bêtes et le territoire.
En utilisant un procédé de tirage sur végétal pour révéler ses sujets, semblable à une mise en abyme, il interroge notre rapport à la nature, de son abondance perceptible, visible par la discrétion, le
silence et la patience.
Un voyage sensoriel qui nous plonge dans l’origine de l’image et qui questionne notre empreinte écologique.

Patrice Dion est un artiste indépendant depuis sa formation aux Beaux-Arts, son implication dans la démarche artistique est essentielle dans son quotidien.
Initié très jeune à la  photographie, il a développé avec constance et confiance un univers onirique, tout en s’engageant avec des acteurs de la culture.
Lauréat de divers festivals photographiques, il pratique plusieurs procédés anciens qui ont enrichi son champ d’expression.
Adossé à un moteur central qui est l’humain et son paysage, il propose une lucarne sur l’intime, l’estime de soi et des autres.
Aventurier du sensible, il parcourt notre écorce.

 

Philippe Grollier

Photographe auteur, premier prix Fidal de la photographie documentaire en 2016 pour son travail sur le processus de paix en Irlande du Nord (2003/en cours), et 1er prix de photographie d’architecture en 2015. Il a été plusieurs fois exposé (Palais de Tokyo, Grand Palais Paris Photo 2018, Festival Photo Saint-Germain 2018, Musée Allemand de l’architecture de Francfort… ), et a collaboré à de nombreuses commandes photographiques. Il a également travaillé avec les
institutions, les agences de communication ou la presse.
Son travail se porte sur le banal et le quotidien, avec en creux un regard social et engagé sur le monde qui nous entoure. C’est en mêlant une approche documentaire, plastique et poétique qu’il réalise des images où l’homme et le paysage se trouvent mêlés. L’utilisation d’appareils moyen et grand format (6×6, 6×7, 4×5, 8X10 inches…) lui permet de prendre le recul et le temps nécessaire, loin des clichés volés. La frontalité, la simplicité, la netteté propre au style documentaire conviennent à son besoin de montrer sans artifice la réalité des choses. Le but étant d’amener le spectateur à une réflexion qui lui permettra de se forger sa propre opinion.
Il est également responsable de l’atelier de troisième année d’approfondissement photographique à l’ETPA Toulouse.


Jacques Sierpinski est un photographe toulousain qui travaille depuis 1978. Ses œuvres sont profondément ancrées dans la mémoire et le patrimoine, avec une approche artistique qui allie histoire et photographie. Il s’est notamment faitconnaître pour ses projets sur des lieux marquants comme les temples d’Angkor et les sites de batailles napoléoniennes.
Une partie de son travail est marquée par la mémoire familiale et historique. Par exemple, dans son projet La Disparition, il raconte l’histoire tragique d’Annette Zelman, une artiste juive, cousine germaine de son père, déportée pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce projet, mêlant photographies,  documents d’archives et témoignages, rend hommage à Annette tout en explorant les thèmes de la mémoire et de la Shoah.
En dehors de ses travaux sur la mémoire, Sierpinski s’intéresse également au patrimoine architectural, notamment avec des publications sur les cathédrales et le patrimoine de la région Occitanie. Il a également été directeur artistique du festival ManifestO à Toulouse, un événement dédié à la  photographie contemporaine.

Expositions passées

François Boutaud

Vernissage le Vendredi 24/10/2025 à 19h
Exposition visible le samedi 25/10/2025 de 10h à 19h
François Boutaud est diplômé de l’ETPA de Toulouse depuis juin 2017. Photographe indépendant, il alterne entre commandes institutionnelles et projets personnels. Sa pratique s’articule principalement autour de la notion plurielle de territoire, et de la relation complexe entre humain et environnement.Il a exposé son travail dans plusieurs festivals, dont la série There will be no miracle here à Layup/Fond Blanc en juin 2025. Il expose par ailleurs(11946) Bayle à l’événement Photographique à Nancy en 2023. La même année, la série There will be no miracle here est projetée au centre photographique de Lectoure et exposée à la galerie Numeriphot à Toulouse.En février 2022, il est lauréat de la première édition de la résidence d’artiste portée par Trigone, à Carla-Bayle (Ariège), où il développe un projet en lien avec le territoire et l’imaginaire. Elle sera exposé à la galerie Photon à Toulouse ainsi que la galerie Trigone au Carla Bayle. Il a publié deux livres en auto-édition. There will be no miracle here (2025), sur un travail mené en Écosse. Et, grâce à une Aide individuelle à la création de la Drac de la région Occitanie, Bayle (2023), issu de sa résidence à Trigone en 2022. Au fil des années, il a aussi suivi plusieurs ateliers avec des photographes reconnus tels que Monica Santos, Yann Rabanier, Jean-Christian Bourcart ou Ludovic Carême, ainsi qu’avec Arno Brignon à l’espace Saint-Cyprien à Toulouse.

On éprouve, on sent, on vit déjà les instants. Quel est alors le but de déclencher l’obturateur? Pourquoi capturer ces images ? C’est en développant, laissant les sels d’argents révéler la latence, et rester dans le noir que la photographie se présente. Elle laisse le temps au souvenir de s’estomper afin de s’affranchir du réel.La photographie, extension de l’esprit, devient alors outil permettant de décrypter l’instant et ainsi de trouver sa place dans un monde qui est, pour moi, de plus en plus grinçant. Ce grain, d’ailleurs, toujours présent, rugueux et abrasif. Il s’immisce dans les engrenages de l’esprit et fige l’idée. Il crée le gris. Je suis particulièrement captivé par la relation dynamique qui existe entre l’homme et la nature: comment cette dernière influence-t-elle la formation de l’identité humaine? Ma perception personnelle ajoute une dimension supplémentaire à cette exploration, créant un portrait à la fois sensible et poétique du territoire. J’essaie de creuser, de comprendre le présent afin d’imaginer l’avenir. Ou alors imaginer l’avenir afin de comprendre les enjeux du présent. C’est poser des questions qui me dépasses encore…La dimension plastique de mon approche photographique crée un lien tangible entre ces univers. J’éprouve un besoin fondamental de matière, de texture et de grain, car ces éléments redonne une valeur minérale et organique à mon travail, ce qui résonne avec les thèmes que j’explore. En m’affranchissant du documentaire et du réel, j’ai la possibilité d’explorer des univers narratifs similaires à ceux du conte et de la fable. Cette approche m’offre l’opportunité d’investiguer des thématiques telles que la mythologie et la science-fiction invitant ainsi le spectateur à envisager des réalités alternatives et à réfléchir sur des concepts profonds et universels. Plus largement, mes questionnements artistiques s’intègrent dans le vaste champ de l’écologie. Conserver un témoignage du monde dans lequel j’ai grandi, voué à disparaitre, tout en y intégrant une réflexion sur l’avenir.

Maëva Benaiche

Vernissage le Vendredi 13 juin 2025 à 19h
Exposition visible le samedi 14 juin de 10h à 19h

La Parfumerie accueille l’exposition de Maëva Benaiche, qui propose ses séries Magma et Ataraxie.

MAGMA
Je suis en perpétuelle agitation, coincée dans un entre-deux. Je veux poursuivre mon chemin mais n’arrive pas complètement à passer outre ce bégaiement.

Cette différence je la vis parfois comme une plaie, parfois comme un cadeau. Si grâce à elle, j’ai pu acquérir une forme de résilience et qu’elle a fait naître en moi une force insoupçonnée, à cause d’elle, j’ai dû me bâtir une carapace. Carapace qui ne cesse de se renforcer au fur et à mesure des années et devient lourde à porter seule.

C’est pour cela que je photographie, que j’utilise cet art qu’André Breton qualifiait « d’explosante fixe ». Elle me permet de me décharger du poids des mots sur ma langue et fait émerger des sentiments que je serais incapable d’exprimer à travers un simple discours.

Je me retrouve ainsi partagée entre l’envie d’en découdre et le besoin de m’accepter complètement.

Mais cette acceptation n’est jamais figée dans le temps : elle m’agite et constitue mon magma.


Cette série a donné lieu à mon premier livre photographique : Staccato, aux éditions Light Motiv’


ATARAXIE
Ataraxie n’est pas un état fixe, mais une quête. Une quête personnelle, mais aussi à deux. Comment atteindre l’ataraxie, l’apaisement de nos esprits, en couple ?
Comment gérer tout ça ? Comment ne pas tout détruire ? Comment avancer ensemble en gardant chacun sa propre individualité et en évoluant respectivement dans nos vies ? En commençant sûrement par la trouver, ou du moins essayer de la chercher chacun de notre côté. Pour, ensuite, continuer, à deux, à la cultiver et avoir les ressources nécessaires pour l’autre quand celui-ci ne les a plus pour s’apaiser soi-même.

Maëva Benaiche est née à Toulouse en 1996. Après avoir obtenu un DUT Mesures Physiques à l’université Paul Sabatier à Toulouse, et s’être engagée dans un cursus d’ingénierie, elle intègre l’ETPA de Toulouse en 2018 dont elle obtient le « Grand Prix Photo » en 2021. Son travail photographique lui permet de révéler des sentiments qu’elle serait incapable d’exprimer à travers un simple discours. L’acte de photographier lui permet alors, jour après jour, de se découvrir et constitue un rôle essentiel dans sa quête identitaire. Sa démarche photographique est un questionnement sur le monde et son rapport avec celui-ci à travers ses propres interrogations et ses fêlures.

En Mai 2023, elle sort son premier livre photographique : Staccato, aux éditions Light Motiv.

Depuis août 2023, elle est également fondatrice du magazine Premier Exemplaire, pour la jeune photographie.

Lisa Gervassi

Vernissage le Vendredi 28 Mars 2025 à 19h

La Parfumerie accueille l’exposition de l’artiste Lisa Gervassi, qui dévoile une sélection d’images issues de sa série Ring Around the Rosie, accompagnée de plusieurs œuvres inédites.

Autodidacte en photographie depuis 2008, elle évolue dans le milieu du cinéma au Mexique entre 2012 et 2016, avant de s’installer en Aveyron pour se consacrer pleinement à son art.

Son œuvre aborde des thématiques existentielles avec une approche intimiste et plasticienne, interrogeant la complexité de la condition humaine et notre rapport au monde.

Ses créations sont présentées dans des expositions collectives (Rencontres de la Jeune Photographie Internationale, Les Boutographies, Centro de la Imagen, etc.) ainsi qu’en solo à la Galerie Sainte-Catherine de Rodez.

En 2021, elle publie son premier livre, Mommy, après avoir remporté le prix Kickstarter x Polka.

En 2024, sa série L’Amour Amor reçoit une mention honorable du jury de la bourse PH Museum Women Photographers Grant.

David Siodos

Pour son ouverture La Parfumerie accueille le photographe David Siodos

David SIODOS est un photographe français né en 1978. Après avoir obtenu un Master en Management des entreprises, il découvre dans la photographie une manière d’exprimer sa vision du monde et son rapport à l’autre. Son travail se concentre sur la vie alternative via des projets mettant en avant la marginalité. Au travers sa photographie, il s’attelle à présenter un monde difficile et reclus sous un angle humain et poétique.

David SIODOS est un photographe français né en 1978. Après avoir obtenu un Master en Management des entreprises, il découvre dans la photographie une manière d’exprimer sa vision du monde et son rapport à l’autre. Son travail se concentre sur la vie alternative via des projets mettant en avant la marginalité. Au travers sa photographie, il s’attelle à présenter un monde difficile et reclus sous un angle humain et poétique.www.davidsiodos.com
www.instagram.com/siodos.david
Representé par la galerie Taylor (Paris)