Expositions


Exposition à venir

François Boutaud

Vernissage le Vendredi 24/10/2025 à 19h
Exposition visible le samedi 25/10/2025 de 10h à 19h
François Boutaud est diplômé de l’ETPA de Toulouse depuis juin 2017. Photographe indépendant, il alterne entre commandes institutionnelles et projets personnels. Sa pratique s’articule principalement autour de la notion plurielle de territoire, et de la relation complexe entre humain et environnement.Il a exposé son travail dans plusieurs festivals, dont la série There will be no miracle here à Layup/Fond Blanc en juin 2025. Il expose par ailleurs(11946) Bayle à l’événement Photographique à Nancy en 2023. La même année, la série There will be no miracle here est projetée au centre photographique de Lectoure et exposée à la galerie Numeriphot à Toulouse.En février 2022, il est lauréat de la première édition de la résidence d’artiste portée par Trigone, à Carla-Bayle (Ariège), où il développe un projet en lien avec le territoire et l’imaginaire. Elle sera exposé à la galerie Photon à Toulouse ainsi que la galerie Trigone au Carla Bayle. Il a publié deux livres en auto-édition. There will be no miracle here (2025), sur un travail mené en Écosse. Et, grâce à une Aide individuelle à la création de la Drac de la région Occitanie, Bayle (2023), issu de sa résidence à Trigone en 2022. Au fil des années, il a aussi suivi plusieurs ateliers avec des photographes reconnus tels que Monica Santos, Yann Rabanier, Jean-Christian Bourcart ou Ludovic Carême, ainsi qu’avec Arno Brignon à l’espace Saint-Cyprien à Toulouse.

On éprouve, on sent, on vit déjà les instants. Quel est alors le but de déclencher l’obturateur? Pourquoi capturer ces images ? C’est en développant, laissant les sels d’argents révéler la latence, et rester dans le noir que la photographie se présente. Elle laisse le temps au souvenir de s’estomper afin de s’affranchir du réel.La photographie, extension de l’esprit, devient alors outil permettant de décrypter l’instant et ainsi de trouver sa place dans un monde qui est, pour moi, de plus en plus grinçant. Ce grain, d’ailleurs, toujours présent, rugueux et abrasif. Il s’immisce dans les engrenages de l’esprit et fige l’idée. Il crée le gris. Je suis particulièrement captivé par la relation dynamique qui existe entre l’homme et la nature: comment cette dernière influence-t-elle la formation de l’identité humaine? Ma perception personnelle ajoute une dimension supplémentaire à cette exploration, créant un portrait à la fois sensible et poétique du territoire. J’essaie de creuser, de comprendre le présent afin d’imaginer l’avenir. Ou alors imaginer l’avenir afin de comprendre les enjeux du présent. C’est poser des questions qui me dépasses encore…La dimension plastique de mon approche photographique crée un lien tangible entre ces univers. J’éprouve un besoin fondamental de matière, de texture et de grain, car ces éléments redonne une valeur minérale et organique à mon travail, ce qui résonne avec les thèmes que j’explore. En m’affranchissant du documentaire et du réel, j’ai la possibilité d’explorer des univers narratifs similaires à ceux du conte et de la fable. Cette approche m’offre l’opportunité d’investiguer des thématiques telles que la mythologie et la science-fiction invitant ainsi le spectateur à envisager des réalités alternatives et à réfléchir sur des concepts profonds et universels. Plus largement, mes questionnements artistiques s’intègrent dans le vaste champ de l’écologie. Conserver un témoignage du monde dans lequel j’ai grandi, voué à disparaitre, tout en y intégrant une réflexion sur l’avenir.

Expositions passées

Maëva Benaiche

Vernissage le Vendredi 13 juin 2025 à 19h
Exposition visible le samedi 14 juin de 10h à 19h

La Parfumerie accueille l’exposition de Maëva Benaiche, qui propose ses séries Magma et Ataraxie.

MAGMA
Je suis en perpétuelle agitation, coincée dans un entre-deux. Je veux poursuivre mon chemin mais n’arrive pas complètement à passer outre ce bégaiement.

Cette différence je la vis parfois comme une plaie, parfois comme un cadeau. Si grâce à elle, j’ai pu acquérir une forme de résilience et qu’elle a fait naître en moi une force insoupçonnée, à cause d’elle, j’ai dû me bâtir une carapace. Carapace qui ne cesse de se renforcer au fur et à mesure des années et devient lourde à porter seule.

C’est pour cela que je photographie, que j’utilise cet art qu’André Breton qualifiait « d’explosante fixe ». Elle me permet de me décharger du poids des mots sur ma langue et fait émerger des sentiments que je serais incapable d’exprimer à travers un simple discours.

Je me retrouve ainsi partagée entre l’envie d’en découdre et le besoin de m’accepter complètement.

Mais cette acceptation n’est jamais figée dans le temps : elle m’agite et constitue mon magma.


Cette série a donné lieu à mon premier livre photographique : Staccato, aux éditions Light Motiv’


ATARAXIE
Ataraxie n’est pas un état fixe, mais une quête. Une quête personnelle, mais aussi à deux. Comment atteindre l’ataraxie, l’apaisement de nos esprits, en couple ?
Comment gérer tout ça ? Comment ne pas tout détruire ? Comment avancer ensemble en gardant chacun sa propre individualité et en évoluant respectivement dans nos vies ? En commençant sûrement par la trouver, ou du moins essayer de la chercher chacun de notre côté. Pour, ensuite, continuer, à deux, à la cultiver et avoir les ressources nécessaires pour l’autre quand celui-ci ne les a plus pour s’apaiser soi-même.

Maëva Benaiche est née à Toulouse en 1996. Après avoir obtenu un DUT Mesures Physiques à l’université Paul Sabatier à Toulouse, et s’être engagée dans un cursus d’ingénierie, elle intègre l’ETPA de Toulouse en 2018 dont elle obtient le « Grand Prix Photo » en 2021. Son travail photographique lui permet de révéler des sentiments qu’elle serait incapable d’exprimer à travers un simple discours. L’acte de photographier lui permet alors, jour après jour, de se découvrir et constitue un rôle essentiel dans sa quête identitaire. Sa démarche photographique est un questionnement sur le monde et son rapport avec celui-ci à travers ses propres interrogations et ses fêlures.

En Mai 2023, elle sort son premier livre photographique : Staccato, aux éditions Light Motiv.

Depuis août 2023, elle est également fondatrice du magazine Premier Exemplaire, pour la jeune photographie.

Lisa Gervassi

Vernissage le Vendredi 28 Mars 2025 à 19h

La Parfumerie accueille l’exposition de l’artiste Lisa Gervassi, qui dévoile une sélection d’images issues de sa série Ring Around the Rosie, accompagnée de plusieurs œuvres inédites.

Autodidacte en photographie depuis 2008, elle évolue dans le milieu du cinéma au Mexique entre 2012 et 2016, avant de s’installer en Aveyron pour se consacrer pleinement à son art.

Son œuvre aborde des thématiques existentielles avec une approche intimiste et plasticienne, interrogeant la complexité de la condition humaine et notre rapport au monde.

Ses créations sont présentées dans des expositions collectives (Rencontres de la Jeune Photographie Internationale, Les Boutographies, Centro de la Imagen, etc.) ainsi qu’en solo à la Galerie Sainte-Catherine de Rodez.

En 2021, elle publie son premier livre, Mommy, après avoir remporté le prix Kickstarter x Polka.

En 2024, sa série L’Amour Amor reçoit une mention honorable du jury de la bourse PH Museum Women Photographers Grant.

David Siodos

Pour son ouverture La Parfumerie accueille le photographe David Siodos

David SIODOS est un photographe français né en 1978. Après avoir obtenu un Master en Management des entreprises, il découvre dans la photographie une manière d’exprimer sa vision du monde et son rapport à l’autre. Son travail se concentre sur la vie alternative via des projets mettant en avant la marginalité. Au travers sa photographie, il s’attelle à présenter un monde difficile et reclus sous un angle humain et poétique.

David SIODOS est un photographe français né en 1978. Après avoir obtenu un Master en Management des entreprises, il découvre dans la photographie une manière d’exprimer sa vision du monde et son rapport à l’autre. Son travail se concentre sur la vie alternative via des projets mettant en avant la marginalité. Au travers sa photographie, il s’attelle à présenter un monde difficile et reclus sous un angle humain et poétique.www.davidsiodos.com
www.instagram.com/siodos.david
Representé par la galerie Taylor (Paris)